

Date de parution
Catégories
Quatre choses à savoir sur la cyberintimidation

(EN) Aujourd’hui, les jeunes sont exposés à des dangers provenant de plus de sources qu’auparavant. Chaque nouvelle technologie qui leur permet de communiquer ou de créer des liens peut aussi être détournée pour harceler ou intimider. La cyberintimidation est un sujet délicat à aborder, mais le silence ne fait qu’amplifier le problème. Pour rendre les espaces en ligne plus sûrs, il faut d’abord mieux comprendre ce que vivent les jeunes. Voici quatre faits que vous ne connaissez peut-être pas sur la cyberintimidation :
-
C’est plus courant que vous ne le pensez. La cyberintimidation peut prendre autant de formes qu’il existe de moyens de communication en ligne. Elle peut être privée — comme des courriels ou des messages texte menaçants ou humiliants — ou publique, par exemple la diffusion de photos embarrassantes ou la création de pages sur les réseaux sociaux visant à ridiculiser une personne. Au Canada, 31 pour cent des jeunes disent avoir déjà été victimes de cyberintimidation, et ce chiffre pourrait être encore plus élevé dans la réalité.
-
Elle laisse des traces durables. Contrairement à l’intimidation en personne, la cyberintimidation peut suivre une personne partout, à toute heure du jour ou de la nuit. Ses effets varient selon les individus, mais peuvent inclure de l’anxiété, un sentiment de désespoir, de la honte, une baisse des résultats scolaires — et dans certains cas, mener à l’automutilation.
-
La cyberintimidation dépasse les frontières. Même si, dans la plupart des cas, les auteurs de cyberintimidation connaissent leur cible, la nature même d’Internet fait que le harcèlement peut venir de n’importe où. Cela signifie aussi que les actions menées pour lutter contre la cyberintimidation dans une région peuvent avoir une portée mondiale.
-
La sensibilisation fait toute la différence. Elle permet aux victimes et à leur entourage de réagir — et a déjà contribué à réduire considérablement la fréquence des actes de harcèlement. Une agence de communication canadienne a récemment mené une campagne de sensibilisation à la cyberintimidation en Tunisie. Intitulée « Ne nourrissez pas le monstre », cette initiative visait à outiller les adolescents pour faire face à la cyberintimidation et à la prévenir, tout en sensibilisant les enseignants et les parents aux dangers en ligne.
Vous pouvez en savoir plus sur cet effort de lutte contre la cyberintimidation, et entendre d'autres histoires de personnalités canadiennes qui ont un impact mondial dans une nouvelle baladodiffusion à tap-pat.ca/fr/au-dela-des-frontieres.
Pièces jointes pour les médias Contenus connexes
Le contenu de L’édition Nouvelles est offert gratuitement. Pour les articles, vous devez en accorder le crédit d’utilisation à L’édition Nouvelles en inscrivant « (EN) » au début de l’article ou en indiquant « www.leditionnouvelles.com » ou « L’édition Nouvelles » à la fin. La source ou le commanditaire de l’information cité dans le texte doit aussi être identifié tel que présenté. Les images ne doivent être utilisées qu’avec le contenu rédactionnel correspondant. L’utilisation des articles de L'édition Nouvelles constitue une acceptation de ces modalités et entérine l’entente entre vous et L'édition Nouvelles.
Avis de non-responsabilité : Les opinions et les commentaires exprimés dans le contenu de L’édition Nouvelles n’engagent que leurs auteurs respectifs. Les points de vue exprimés dans ces articles ne représentent pas nécessairement les positions de News Canada Inc., des membres de sa direction ou de ses employés. News Canada Inc. n’est pas responsable des commentaires rédigés par ses collaborateurs, et décline toute responsabilité à l’égard de ces propos.